L’efficacité de la vape dans le sevrage tabagique à nouveau prouvée par une étude
Une étude qui vient de paraître dans la revue « Addiction » montre que le vapotage et un médicament (la varénicline) multiplient les chances d’arrêter de fumer. Elle renforce une autre étude datant de janvier 2019. Celle-ci montrait en effet que vapoter était deux fois plus efficace qu’utiliser des substituts nicotiniques pour le sevrage.
Les 4 chercheurs à l’origine de cette publication travaillent à la University College London. Ils se sont basés sur les réponses à un questionnaire rempli par 19 000 fumeurs. Les participants devaient donc vivre en Angleterre, avoir plus de 16 ans et avoir tenté au moins une fois d’arrêter de fumer dans l’année précédant l’étude. Un peu plus de 50 % d’entre eux ont utilisé une ou plusieurs aides au sevrage.
L’aide la plus fréquemment utilisée a été les substituts nicotiniques, qu’ils soient prescrits par un docteur ou achetés librement en pharmacie. Ce moyen de sevrage a été choisi par 36 % des participants à l’étude.
La vape choisie par 12,7 % des participants
Les autres aides choisies ont été le vapotage à 12,7 %, la varénicline à 5,5 % et les thérapies comportementales à 4,6 %. Au moment de l’étude, 16 % des participants avaient réussi à stopper le tabac. La majorité avait pour cela utilisé des aides. Cependant, 16,8 % y étaient parvenus sans.
En ce qui concerne les personnes ayant choisi l’e-cigarette et la varéclinine, leur succès a été de 95 et 82 % par rapport aux participants n’ayant rien pris. Quant aux utilisateurs de substituts nicotiniques, 34 % d’entre eux ont réussi à arrêter de fumer.
À noter que les résultats de cette étude varient selon l’âge, le niveau de dépendance et la situation économique et sociale des participants. Pour exemple, les substituts nicotiniques ont été performants sur les sujets âgés. Enfin, chez les personnes très dépendantes, l’hypnothérapie et le coaching se sont révélés moins efficaces.
