En Inde, les forces de l’ordre vont s’assurer que les vape shops sont bien vides

Les produits de la vape ont été officiellement interdits en Inde en septembre. Ainsi, toute personne qui importe, exporte, transporte, vend ou fait de la publicité pour ces produits s’expose à une amende et à une peine de prison. Par contre, la loi ne prévoit pas que les vapoteurs soient inquiétés. Officiellement, cette interdiction a été décidée afin de protéger les jeunes de l’épidémie de vapotage qui « touche les pays développés ».

Après cette annonce, la nouvelle législation a été contestée par un procès qui a eu lieu à la Haute Cour de Calcutta. Grâce à ce dernier, les professionnels de la vape ont pu conserver leurs stocks dans leur boutique. Cela au lieu de les entreposer dans un local officiel du gouvernement. Cette requête a cependant été annulée le 5 décembre, alors que l’interdiction de la vape était confirmée.

Suite à la confirmation de la loi, le Secrétaire à la santé de l’Union a demandé à tous les États d’organiser des opérations avec la police. Le but de ces dernières est de vérifier que tous les stocks de produits de vapotage ont bien été remis au gouvernement.

Une loi contestée par une association de vapoteurs

Pour protester contre cette nouvelle législation, une cagnotte a été lancée par l’AVI (Association of Vapers India) au début du mois de décembre. Elle devrait permettre de financer une contestation auprès de la Cour Suprême Indienne.

L’association espère en effet que des allègements vont pouvoir être mis en place dans tout le pays. Elle s’appuie pour cela sur le fait que les Hautes-Cours de Delhi, Mumbai et Kolkata ont déjà été dans ce sens.

Rappelons pour finir que 900 000 personnes meurent chaque année en Inde des suites du tabagisme.