Espagne : une association provape porte plainte contre le gouvernement
L’UPEV (Unión de Promotores y Empresarios del Vapeo) a pris la décision de traîner en justice le gouvernement dirigé par Pedro Sánchez. Cette association pro-vape espagnole souhaite dénoncer les propos mensongers des autorités dirigeantes du pays concernant la vape. En effet depuis 2019, une campagne nationale assimile le vapotage au tabagisme. Malgré de nombreuses tentatives pour changer le message, aucun compromis n’a été trouvé.
En 2019, le ministère de la santé espagnol avait organisé une vaste campagne de communication pour inciter la population à ne pas fumer, une démarche plutôt louable étant donné les méfaits du tabac sur la santé. Mais, la vape était également présentée comme une pratique aussi dangereuse. Pour mener à bien cette opération, un budget de 1,5 million d’euros avait été voté.
L’UPEV, une association qui regroupe des entrepreneurs de la vape a très rapidement réagi pour dénoncer le discours erroné du gouvernement. Durant de nombreux mois, les membres de l’UPEV ont tenté de s’opposer à la diffusion de tels messages qui vont à l’encontre des études scientifiques, mais leur demande est restée sans suite. Aujourd’hui, pour se faire entendre et surtout pour rétablir la vérité, l’association a décidé de traîner le gouvernement devant la justice.
Une action en justice pour défendre la vape
Arthuro Ribes, le président de l’UPEV espère, par cette action, que le secteur de la vape ne sera plus stigmatisé. En effet, Santiago Thomás de Carranza, l’avocat mandaté par l’UPEV, considére que le gouvernement espagnol en diffusant des informations fausses sur la vape porte atteinte aux entreprises du secteur. En plus, ce dénigrement du vapotage est réalisé grâce à des fonds publics. Alors qu’aujourd’hui, la communauté scientifique est quasiment unanime pour dire que la vape est moins nocive que la cigarette.
Il y a quelques mois déjà, l’association pro-vape espagnole avait interpellé le ministère de la santé concernant cette campagne publicitaire considérée comme mensongère. Ce dernier avait finalement reconnu que le message était erroné sans qu’aucun rectificatif ne soit apporté.