Le durcissement des lois américaines sur le vapotage augmente les délits

Un jeune homme de 22 ans a été arrêté pour avoir vendu des produits de vapotage illicites à des adolescents. Ce délit est considéré comme un crime aux États-Unis. En attendant son procès, l’accusé a été libéré sous caution.

Hector Lugo avait développé un commerce lucratif mais illicite. Il vendait des dosettes de nicotines, mais également des produits de vapotage à base de THC à des mineurs. Pour recruter de nouveaux clients, le jeune délinquant utilisait Snapchat, un réseau social particulièrement plébiscité par les plus jeunes. Il a été appréhendé alors qu’il vendait sa marchandise sur le parking d’une école élémentaire.

Pour la police, il est souvent difficile de remonter les filières. En effet, les vendeurs de produits illicites utilisent souvent des téléphones intraçables et les réunions se déroulent des dans des lieux publics. Hector Lugo a réussi à être appréhendé grâce à la complicité d’un élève qui a accepté de collaborer avec la police.

 

Le commerce illégal se développe aux États-Unis

Ces dernières années, la législation américaine s’est considérablement durcie sous l’ère Trump puis Biden. En limitant la vente des arômes des produits de vapotage, un certain nombre de boutiques de vapotage ont été dans l’obligation de fermer en raison de la chute de leurs bénéfices et même la livraison des produits de vape par la poste est devenue quasiment impossible. Ces restrictions ont été une aubaine pour les petits trafiquants qui ont trouvé un moyen facile de gagner de l’argent. Car pour continuer à vapoter, les clients se sont tournés vers le marché parallèle

Cette vente illicite (et non contrôlée) est très facile sur les réseaux sociaux comme TikTok ou Snapchat. Or, ces sites sont également très prisés par les mineurs qui peuvent ainsi accéder facilement à des produits de contrebande.

A moyen terme, le gouvernement américain pourrait regretter sa position si ferme envers les produits de vapotage. En effet, en l’absence de contrôle, des substances dangereuses pour la santé pourraient être vendues et induire des épidémies mortelles comme EVALI en 2019.