Une fausse étude scientifique contre la vape passée au crible

 Une fausse étude scientifique contre la vape passée au crible

Les détracteurs de la vape sont prêts à aller loin pour prouver que cette pratique serait dangereuse pour la santé. Ils vont d’ailleurs jusqu’à publier une fausse étude scientifique pour démontrer que vapoter serait toxique. En analysant cette étude, exposée par le site Génération Sans Tabac, nous y avons trouvé de nombreuses failles. Et pourtant, si l’on ne se fie qu’à ses conclusions, la vape serait un danger létal pour l’Homme. Le Comité National Contre le Tabagisme, qui développe Génération Sans Tabac, affiche une nouvelle fois sa volonté de discréditer la vape.

 

Des souris gestantes torturées dans une fausse étude scientifique

 

Que les défenseurs des animaux se tiennent bien, ils risquent d’être choqués par cette étude. Qu’elle soit conduite sur des souris gestantes peut déranger, mais les conditions d’exposition à la vapeur sont d’autant plus choquantes. L’objectif était de montrer que la vapotage chez une femme enceinte peut avoir des conséquences sur son enfant à naître. Sauf que les conditions étaient loin de répliquer ce qui peut se passer à l’échelle humaine.

En effet, les chercheurs ont sciemment produit une vapeur toxique en surchauffant le e-liquide inhalé par ces souris. Pour que les souris supportent cette vapeur, qui ne serait pas tolérée par l’homme, ils les ont sédatées au préalable. Les rongeurs se sont donc vu administrer du bromure de pancuronium, un paralysant hautement dangereux. Comment peut-on imaginer répliquer ces conditions chez une femme enceinte pour arriver à leurs conclusions ?

Mais la torture ne s’arrête pas là. Les « scientifiques » ont fait inhaler à ces souris l’équivalent de 500 ml de e-liquide pour l’Homme, en 4 heures seulement. Des conditions loin d’être réalistes quand un vapoteur régulier en consomme près de 10 ml par jour. Bien évidemment, ils concluent que les souriceaux ont eu des séquelles de cette exposition à la cigarette électronique. Rien d’étonnant, mais ces conclusions sont peu prédictives pour un vapotage normal chez une femme enceinte.

La majorité des études visant à prouver la dangerosité de la vape n’ont rien de scientifique. Elles comportent des biais qui leur permettent de confirmer leurs hypothèses, avec des conclusions totalement aberrantes. Or, ces études pseudo scientifiques sont reprises par les autorités de santé et influencent négativement les consommateurs.

Jean-Pascal

Jean-Pascal est le scientifique de l'équipe BlogVape. Ancien journaliste médical, il a trouvé dans la vape un moyen d'arrêter de fumer qu'il souhaite désormais transmettre.

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