Une nouvelle réglementation pour vaper en Malaisie
En matière de répression anti-vape, la Malaisie faisait jusqu’à maintenant figure de modèle. Bonne nouvelle, grâce à un changement de réglementation, vaper en Malaisie sera désormais possible. La nouvelle législation ne fera désormais plus apparaître la nicotine liquide dans la liste des poisons. Une décision qui devraient faire couleur beaucoup d’encre dans les mois à venir.
En autorisant les e-liquides à base de nicotine, l’état malaisien s’assure ainsi de la sureté des produits utilisés. La vape en Malaisie pourra ainsi être réglementée, au même titre qu’elle l’est dans la plupart des pays occidentaux. Seule ombre au tableau : les acteurs de l’industrie de la vape n’ont pas été consulté pour cette décision. Ils entendent ainsi ouvrir la discussion concernant les mesures à venir autour du vapotage.
Vaper en Malaisie en s’inspirant du modèle britannique ?
La Malaysia Retail Electronic Cigarette Association (MRECA) se félicite de la nouvelle réglementation autour de la nicotine. Elle rappelle que le marché de la vape représente 2,49 milliards de ringgit en Malaisie, soit plus de 500 millions de dollars. L’autorisation d’e-liquide contenant de la nicotine pourrait donc attirer de nouveaux investisseurs dans ce marché florissant.
Vaper en Malaisie pourrait donc être bientôt une pratique autorisée voire encouragée. La MRECA entend ainsi prendre exemple sur la Grande-Bretagne ou la Nouvelle-Zélande où le vapotage est plébiscité. Pour cela, il faut néanmoins en passer par un cadre réglementaire, afin d’éviter les dérives et le développement d’un marché parallèle.
Les mois à venir seront donc décisifs pour la vape en Malaisie et les e-liquides contenant de la nicotine. Comme le souligne MRECA, la Malaisie montre ainsi patte blanche, tant pour les consommateurs que pour les investisseurs. Certaines réserves persistent néanmoins, notamment du côté des associations de santé malaisiennes. Ces dernières ont ainsi interpelé le gouvernement afin qu’il rejette cette autorisation de la nicotine. Les discussions entre autorités sanitaires et acteurs de l’industrie du vapotage risquent donc d’être houleuses. Une fois n’est pas coutume, la vape peine à s’imposer devant le scepticisme infondé persistant autour de sa pratique.
