Le durcissement des lois américaines sur le vapotage augmente les délits
Bon sens : le CDC revient sur sa recommandation d’arrêter la vape
Il y a quelques mois, le monde de la vape a connu une crise sans précédent aux Etats-Unis. Ce dispositif a été soupçonné d’avoir causé des milliers de cas de lésions pulmonaires et plus de 25 décès. Avant que lumière soit faite sur cette affaire, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) avaient préconisé un arrêt de son usage.
Il aura fallu attendre quelques semaines avant que la vapoteuse, dans son usage classique, soit disculpée. Le THC, et notamment l’acétate de vitamine E utilisée pour le diluer, serait seul coupable de ces lésions. Les vapoteurs utilisant une cigarette électronique soumise aux contrôles réglementaires ne courraient ainsi aucun risque.
Le CDC révise sa position sur le vapotage
Preuve que les CDC s’appuient sur des preuves solides, ils viennent de réviser leurs recommandations. Après avoir consulté les résultats de l’enquête sur les lésions pulmonaires, ils n’encouragent désormais plus à arrêter de vapoter. Ils viennent ainsi de publier une nouvelle recommandation, ne concernant, cette fois, que les e-liquides contenant du THC.
S’ils prennent position sur l’affaire des lésions pulmonaires, les CDC le font également concernant le vapotage des mineurs. La vape est, en effet, souvent montrée du doigts, considérée comme trop attractive. Ses opposants l’accusent alors d’inciter les mineurs à l’utiliser, avec un risque de développer une dépendance nicotinique.
Brian King, directeur scientifique aux CDC, fait ainsi la part des choses entre ces deux arguments anti-vape. En ce qui concerne le vapotage juvénile, le docteur King se montre plus alarmiste. S’il constate que le vapotage est en recrudescence chez les mineurs, il souligne que celui-ci n’est pas sans risque.
Quel qu’en soit l’utilisateur, la vapoteuse ne devrait être destinée qu’à d’anciens fumeurs désireux de se sevrer. L’objectif de ce dispositif n’est, en aucun cas, d’inciter des non-fumeurs à l’adopter. Les CDC restent vigilants face à l’usage détourné de ce dispositif de sevrage tabagique et encouragent son arrêt dans ce cas.
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