Le ministère de la Santé et du Bien-être de Corée du Sud veut interdire les offres spéciales, remises et opération promotionnelles concernant les produits de vapotage et les produits de tabac chauffé.
Cette proposition a été présentée par le Conseil d’État et doit être adoptée par l’Assemblée nationale pour devenir une loi. L’année dernière, d’autres actions coercitives contre le tabagisme et la vape dans les lieux publics avaient déjà été menées par les autorités locales à travers le pays.
De plus, le ministère de la Santé coréen a annoncé son intention de mener une enquête sur EVALI. Les résultats de cette enquête devraient être publiés en juin 2020. D’ici là, les Coréens sont invités à cesser de vapoter.
Lors de l’annonce de cette enquête, le ministère de la Santé et du Bien-être a indiqué vouloir analyser à grande échelle les ingrédients contenus dans les e-liquides. Pour cela, le ministère devrait se coordonner avec celui de la sécurité alimentaire et des médicaments (MFDS).
Des mesures qui pourraient coûter des vies
Le lendemain de cette annonce du gouvernement, la grande chaîne de magasins « GS25 » a stoppé la vente de produits de vapotage aromatisés des marques Juul Labs et KT&G. L’armée coréenne a ensuite annoncé l’interdiction d’utiliser et de détenir des e-liquides sur ses bases.
Ces décisions risquent cependant d’être contreproductives pour la santé publique. En effet, bien que le taux de tabagisme ait tendance à diminuer dans le pays, les hommes coréens font toujours partie des plus gros fumeurs au monde.
Ainsi, décourager les Coréens d’essayer des solutions alternatives au tabac classique risque de provoquer de nombreux décès. En particulier avec l’épidémie de Covid-19 qui expose les fumeurs à un risque plus élevé que les non-fumeurs.
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