À ne pas confondre avec Jul. Présenté comme un modèle tendance de cigarette électronique, le dispositif de vapotage Juul connaît un véritable engouement auprès des jeunes américains. Semblable à un lecteur flash et rechargeable via un port USB, ce nouveau mode de consommation a tout pour séduire les plus jeunes. Pourtant, outre-Atlantique, son utilisation par des mineurs commence à préoccuper les autorités et fait parler dans les médias.
Si son design attire les adolescents, son usage leur est, théoriquement, interdit avant l’âge de 21 ans. Or, dans la réalité, nombreux sont ceux qui y ont accès dès 18 ans, voire avant. Discret et semblable à une clé USB, il leur est alors facile de le dissimuler à l’école, voire de l’utiliser en plein cours. C’est là l’un des reproches qui est fait au dispositif Juul.
Un dispositif comparable mais non similaire à l’e-cigarette
L’autre reproche que font les détracteurs de Juul est sa teneur en nicotine. En effet, cet appareil délivre environ 200 bouffées, dont le taux de nicotine équivaut à un paquet de cigarettes. Juul est donc bien au-delà des niveaux de nicotine délivrés par une cigarette électronique.
Ashley Gould, directrice administrative de la société Juul Labs, se défend de ces accusations. Selon elle, ces taux élevés permettent de moins recourir à Juul qu’on ne le ferait avec une cigarette électronique. Concernant son aspect, le but était de proposer un appareil compact, facile à transporter et à recharger, mais non destiné à être « caché ».
Si les concepteurs de Juul souhaitaient proposer une nouvelle alternative au tabac, ils sont actuellement au coeur d’une polémique. Les médias américains accusent le dispositif d’encourager les jeunes à consommer de la nicotine et, par extension, à fumer. Selon la sociologue Amelia Howard, Juul inquiéterait surtout les industries du tabac, qui voient leur marché s’essouffler face aux alternatives proposées pour le sevrage tabagique.
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