L’Organisation Mondiale de la Santé vient de faire une annonce décriée par les spécialistes anti-tabac. Selon l’OMS, les produits de vape représentent un danger pour la santé et à ce titre, ils doivent être régulés.
Depuis sa commercialisation dans les années 2000, les dispositifs de vape ont subi de nombreuses controverses. Le rapport de L’OMS publié en juillet 2019 vient de mettre de l’huile sur le feu. Très rapidement des voix se sont élevées pour protester contre de tels propos, néfastes à la santé publique.
L’AIDUCE a décidé de s’associer à Sovape pour réaliser un démenti afin de dénoncer le rapport de l’OMS. Les deux associations pro-vape ont souligné que les déclarations de l’OMS étaient dangereuses. En effet, selon la FDA, la désinformation favorise la prévalence du tabagisme. De plus, la publication de l’OMS ne repose sur aucune donnée scientifique. Premièrement, l’Organisation Française des drogues et des Toxicomanies (OFDT) est formelle : l’épidémie de vapotage n’existe pas chez les jeunes. De plus, de nombreuses études montrent les bienfaits des cigarettes électroniques. Comparée aux substituts nicotiniques, la vape augmente les chances d’arrêter le tabac d’un facteur deux.
Des spécialistes anti-tabac réagissent au communiqué de l’OMS
Le président d’honneur d’Alliance contre le tabac, s’est exprimé immédiatement après la déclaration de l’OMS. Gérard Dubois, également membre de l’Académie nationale de médecine, a souligné qu’il était important de cibler le véritable ennemi des fumeurs. Selon lui, les cigarettes électroniques restent pour l’instant une aide précieuse pour le sevrage tabagique. Les messages alarmistes de l’OMS envers les dispositifs de vape risquent de détourner les fumeurs de ces produits plus efficaces et plus sains que la cigarette alors qu’il y a urgence. Actuellement, le tabac est responsable du décès de 8 millions de personnes par an.
Le tabacologue, Bertrand Dautzenberg, a annoncé sur son compte Twitter comprendre l’intérêt pour les consommateurs de réguler les produits de vape. Mais il regrette l’écho médiatique donné au rapport de l’OMS. Selon lui, les e-cigarettes sont plus efficaces pour arrêter le tabac que les substituts médicamenteux. Une étude nommée Ecsmoke a d’ailleurs été commanditée par le gouvernement français sur ce thème. Les premiers éléments montrent que les e-cigarettes représentent une très bonne solution pour se sevrer du tabac.
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