Il ne fait guère de doute aujourd’hui que la cigarette électronique est moins dangereuse que la cigarette traditionnelle. Des voix discordantes s’élèvent pourtant régulièrement outre-Atlantique autour de cette question. Au Canada, un article du Calgary Sun a remis en cause le rôle de substitut tabagique de la vape.
L’article invoque une « obligation morale » à interdire les e-liquides aromatisés dans la région. Une trentaine de médecins de la province de l’Alberta approuvent cette demande. La vape est assimilée par ailleurs à un danger pour les jeunes. Enfin, le vapotage n’est pas considéré comme un outil de sevrage efficace.
Face à cette avalanche de contre-vérités, l’Association canadienne du vapotage (ACV) a vivement réagi. Dans un long communiqué, l’association a contredit point par point chaque élément de l’article. Il est facile de prouver que la cigarette électronique représente un risque pour la santé infiniment moindre que le tabac.
Un article des plus contestables
L’ACV souligne tout d’abord que les études ne manquent pas pour démontrer l’efficacité du vapotage. Les experts s’accordent à reconnaître qu’il s’agit de l’outil de sevrage le plus efficace à l’heure actuelle. Nier un tel fait revient à désinformer les fumeurs souhaitant arrêter le tabac.
Depuis six ans maintenant, le Royal College of Physicians rend des rapports annuels sur la vape. Dans chacun d’entre eux, la cigarette électronique est reconnue comme 95 % moins nocive que le tabac. Une étude du National Health Services a montré que l’e-cigarette augmentait de 83 % les chances d’arrêter de fumer.
Enfin, l’interdiction des saveurs fruitées ne joue aucun rôle dans le vapotage des adolescents. L’American Cancer Society a indiqué que l’interdiction des arômes de Juul aux États-Unis est restée sans effet sur ce point.
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