À son tour, le Canada est touché par la pandémie provoquée par le coronavirus COVID-19. L’Association Canadienne de Vapotage (CVA) est favorable à l’instauration de la distanciation sociale. Toutefois, l’association pro-vape souligne l’importance pour les vapoteurs d’avoir un accès facilité aux e-cigarettes durant le confinement.
La CVA demande aux autorités de maintenir l’ouverture des boutiques spécialisées dans la vente des produits de vape durant l’épidémie de coronavirus. Selon cet organisme national à but non lucratif, ces magasins offrent un service essentiel à la vie des citoyens canadiens.
Pour Darryl Tempest, le directeur général de CVA, l’ensemble de la profession œuvre pour protéger la santé publique tout en adoptant des mesures pour limiter la propagation du virus. Aujourd’hui, le Canada compte 1,1 million de vapoteurs et pour éviter que ces anciens fumeurs ne se retournent à nouveau vers le tabac ou s’alimentent sur le marché noir des e-liquides, il est impératif que l’accès aux produits de vape soit autorisé dans des lieux contrôlés.
Le maintien de l’ouverture des boutiques de vape : une question de santé public
Les e-liquides à faible teneur en nicotine permettent aux anciens fumeurs de lutter contre leur addiction au tabac. Or, ces produits faiblement dosés à 3 mg/mLen nicotine sont accessibles principalement dans les boutiques spécialisées. Les magasins en ligne proposent souvent des solutions plus concentrées variant de 17 à 59 mg/mL. Ces produits sont d’ailleurs bien souvent conçus et vendus par les géants de l’industrie du tabac.
De plus, la livraison par colis des produits de vape pose le problème de la vérification de l’âge du destinataire. Cela nécessiterait un contrôle d’identité lors de la réception du colis, un geste qui va à l’encontre des consignes données pour éviter la propagation du COVID-19.
En France (et en Italie), les boutiques de vape sont autorisées à ouvrir pendant l’épidémie de coronavirus depuis le 18 mars 2020.
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