Pour la première fois depuis 2010, le nombre de fumeurs est en baisse en France. C’est l’annonce que vient de faire le gouvernement, en évoquant une diminution majeure de la consommation de tabac. En 2024, un million de personnes ont arrêté de fumer à l’échelle nationale. Ce résultat notable est le fruit de multiples causes à déterminer encore avec précision.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a salué la baisse « historique » du nombre de fumeurs. Ces derniers avaient augmenté entre 2005 et 2010, leur nombre stagnant depuis lors. La baisse observée sur l’année écoulée constitue donc un signe très encourageant pour les organismes de santé. L’augmentation du prix du tabac est évoquée pour l’expliquer, mais aussi le développement de l’e-cigarette.
Aujourd’hui, 26,9 % des adultes fument en France, contre 29,4 % il y a un an de cela. Pour le gouvernement, la hausse de la fiscalité a induit un changement majeur dans les comportements. Avec l’augmentation du prix du paquet de cigarettes, le tabac est en forte diminution chez les plus modestes.
Les jeunes sont moins nombreux à fumer
La ministre de la Santé s’est réjouie de cette forte baisse. Elle a présenté le tabac comme « l’un des plus grands fléaux de santé publique ». La cigarette tue en effet 200 personnes par jour en France. Il faut maintenant espérer que la baisse importante du nombre de fumeurs continuera en 2018.
Les dernières études sont optimistes en la matière. Elles démontrent que les jeunes, et en particulier les étudiants, sont ceux qui fument le moins. Il est difficile de savoir par ailleurs quelle est la cause principale de cette baisse. Le paquet neutre, le mois sans tabac, l’augmentation des tarifs ou le développement de la cigarette électronique ?
Pour sa part, le gouvernement ne souhaite toujours pas reconnaître l’e-cigarette comme un substitut nicotinique efficace. La ministre a estimé notamment que ce dispositif ne permet pas un « arrêt complet du tabac ».
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