Les études autour de la vape se multiplient, avec des résultats prometteurs quant à son innocuité sur la santé. Et pourtant, le Mexique souhaite en interdire l’importation, sous couvert de vouloir protéger ses citoyens. Un décret présidentiel, publié le 20 février, averti sur les substances contenues dans les produits de vapotage.
Le gouvernement mexicain s’appuie sur le scandale récent concernant des lésions pulmonaires, supposées liées à la vape. Or, il a été démontré scientifiquement que ces lésions n’étaient dues à la présence d’acétate de vitamine E dans certains e-liquides illégaux. Ces mêmes liquides provenaient du marché parallèle, donc non contrôlés par des autorités sanitaires.
Le Mexique entame une propagande contre la vape
Le gouvernement mexicain ne cache pas son mépris envers la vape, l’accusant de contenir des substances toxiques voire cancérigènes. Ces allégations ne reposent pourtant sur aucune preuve concrète. Il l’accuse également d’inciter les mineurs à l’adopter, avec un risque accru de dépendance à la nicotine.
Aussi alarmiste qu’étonnant, ce décret passe outre les dangers du tabagisme au Mexique qui, eux, sont bien réels. Rappelons qu’au Mexique, le tabac fait chaque année 43 000 morts. Malgré les demandes des citoyens pour la création d’unité de soins tabacologiques, le gouvernement ne bouge pas.
Si le président mexicain craint pour la santé de ses citoyens, il devrait ainsi se préoccuper de problèmes plus sérieux. En effet, la pollution semble présenter plus de danger de développer une maladie du poumon que la vape elle-même. Aucun argument ne semble pourtant atteindre le gouvernement mexicain, soupçonné d’être corrompu par les géants du tabac.
Le président mexicain utilise les préconisations de l’OMS contre la vape pour justifier son désamour de ce produit. Or, il semble ignorer « toutes » ses préconisations, notamment celles concernant la « réduction de la consommation de tabac ». En outre, la diminution à de « l’exposition à la fumée » est également très loin d’être respectée.
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