Santé Canada recherche activement un sous-traitant pour mettre en place un programme national de sensibilisation aux risques de la vape. Pour que ce projet puisse produire tous ses effets, le gouvernement compte sur la participation des influenceurs sur les médias sociaux.
Ces personnalités du web ont un impact certain sur les jeunes, qui ne manquent aucune de leurs publications. Dans ce contexte, ils sont plus enclins à les écouter que le gouvernement et les médecins.
L’un des objectifs sera de contacter les plus gros influenceurs, autrant dit ceux qui ont le plus grand nombre d’abonnés. Véritables créateurs de tendances sur la toile, ces derniers ont toutes les qualités requises pour encourager les adolescents et les jeunes adultes à prendre conscience des risques possibles de la vape.
Encadrer l’utilisation de l’e-cigarette
Cette initiative survient un mois seulement après l’adoption de la loi réglementant les produits de vapotage. Non seulement les mineurs ne pourront plus en acheter mais les fabricants auront également l’interdiction d’ajouter des arômes susceptibles d’attirer les adolescents. Désormais, les influenceurs auront un rôle capital à jouer puisqu’ils pourront inciter les jeunes à utiliser la cigarette électronique avec modération.
La prise de conscience repose donc en grande partie sur les épaules du sous-traitant, qui aura d’autres tâches à réaliser. Il sera notamment charger de créer des événements de marketing sur le plan national, de mettre en œuvre et de gérer la campagne de sensibilisation.
Bien que la vape soit considérée comme étant moins néfaste que sa version combustible, Santé Canada s’inquiète de son succès auprès des adolescents. En effet, cette pratique aurait potentiellement la capacité de promouvoir l’usage du tabac.
Ce programme national s’adressera essentiellement aux jeunes de 15 à 18 ans ainsi qu’aux non-fumeurs de 19 à 24 ans. Le but est de leur permettre de comprendre que la vape n’est pas sans aucun risque. Il servira aussi à donner les clés aux parents et aux enseignants pour qu’ils puissent ouvrir le dialogue sur ce sujet avec les enfants.
Selon Santé Canada, le sous-traitant devrait pouvoir commencer son travail dès cet automne.
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