À l’internationale, les campagnes de lutte anti-tabac se multiplient face au fléau sanitaire que représente le tabagisme. Celle-ci semblent porter leur fruits avec une diminution significative du nombre de fumeurs dans la plupart des états.
Dernier en date, la province du Nouveau-Brunswick, au Canada, affiche des statistiques impressionnantes. En effet, en 2024, près de 25 % des fumeurs Néo-Brunswickois ont arrêté de fumer en l’espace d’un an. Cette tendance n’est pas nouvelle puisque, depuis 15 ans, le nombre de fumeurs n’a cessé de diminuer dans cette province.
Le Canada n’est pas le seul à afficher cette tendance. En effet, en Nouvelle-Zélande, le nombre de fumeurs a baissé de 20 % entre 2006 et 2007. Plus récemment, les statistiques françaises de 2024 montre une baisse de 9 % des fumeurs depuis 2016. La France espère d’ailleurs baisser le taux de fumeurs à 17 % d’ici 2027.
Des causes multiples poussant au sevrage tabagique
La majorité des états évoquent l’essor de la cigarette électronique comme explication à la reculée du tabagisme. Bien qu’encore controversé, les bienfaits sanitaires de ce dispositif semblent toutefois avérés. À l’inverse, les autorités du Nouveau-Brunswick explique ce phénomène différemment.
Parmi les causes principales évoquées, notons la hausse du prix des cigarettes. Cette mesure, de plus en plus adoptée dans l’occident, vise à diminuer le tabagisme dans toutes les classes sociales. Elle entend surtout décourager les plus jeunes à se tourner vers la cigarette. Le Nouveau-Bruswick impose également des taxes soutenues sur le tabac. Jugée mesure la plus efficace par la Société canadienne du cancer, celle-ci permet également un revenu non négligeable au gouvernement.
L’interdiction de fumer dans les lieux publics, développée il y a quelques années, a également fait ses preuves. Si cette mesure a mis du temps à convaincre les fumeurs, nombreux sont ceux qui l’ont également adopté à domicile, préférant fumer sur leur terrasse.
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