La lutte contre les dangers du tabac est devenue un enjeu important à l’échelle européenne. Parmi les bons élèves en la matière, la Belgique est à mettre en avant. Une étude comparative publiée par The Economist Intelligence Unit souligne les progrès effectués par les autorités belges. Certains points sont à revoir néanmoins pour diminuer la mortalité liée au cancer du poumon.
Réalisée dans 13 pays européens, cette étude a été menée en collaboration avec le laboratoire MSD. Parmi les pays observés, la Belgique est l’un de ceux pratiquant la meilleure politique anti-tabac. Les mesures mises en place sont louées par l’organisme, à commencer par les initiatives de prévention contre la cigarette.
Le cancer du poumon est causé à 85 % par la consommation de produits à base de tabac. Pour y remédier, les autorités belges se sont dotées d’une agence de lutte anti-tabac efficace. L’interdiction de la publicité, les campagnes et les programmes de prévention portent leurs fruits. L’interdiction de fumer dans l’espace public et d’acheter des cigarettes pour les moins de 16 ans sont aussi évoquées.
Des points à améliorer encore
Cette étude comparative ambitionne de valoriser les politiques pertinentes pour que celles-ci soient imitées par les autres pays européens. La Belgique fait donc figure d’exemple à suivre, avec des associations de patients très écoutées. Le remboursement des derniers traitements est aussi à remarquer.
Quelques points noirs sont mis en exergue toutefois. La Belgique pourrait fournir ainsi un soutien psychologique plus développé à l’intention des patients. L’absence d’un réel programme de dépistage du cancer du poumon est un autre problème. Une détection plus rapide de la maladie augmente nettement les chances de survie des malades.
Si les autorités belges luttent autant contre le tabac, c’est que le cancer du poumon y est très présent. Après le cancer du sein, il s’agit du deuxième cancer causant le plus de morts dans le pays avec 6600 décès par an.
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