Un nouveau ministre de la Santé va entrer en fonction suite à la démission d’Agnès Buzyn. Olivier Véran prend sa succession dans un climat pour le moins difficile. Pour la première fois, c’est bien un homme politique favorable à l’e-cigarette qui va occuper cette fonction.
Devenue candidate à la Mairie de Paris, Agnès Buzyn quitte le gouvernement et le ministère de la Santé. Son remplacement par Olivier Véran ouvre peut-être de nouvelles possibilités pour les professionnels de la vape. Ce dernier n’a jamais caché être favorable à la cigarette électronique.
Dans un entretien de septembre 2019, Olivier Véran défendait fermement le vapotage. Il affirmait notamment que le secteur était « mieux encadré et sécurisé qu’aux États-Unis ». Prenant l’exemple du Royaume-Uni, il évoquait la vape comme un outil de sevrage du tabac.
Le vapotage loin d’être une priorité malgré tout
En tant que député de l’Isère, Olivier Véran était également connu pour ses positions anti-tabac. Il a été très actif notamment autour de l’instauration du paquet neutre. En tant que médecin neurologue au CHU de Grenoble, il est bien placé pour connaître les dangers du tabac.
Pour autant, rien ne dit qu’Olivier Véran pourra mettre en œuvre ses idées au sein du gouvernement. Les priorités actuelles ne sont pas à des mesures plus favorables au vapotage. Le gouvernement a déjà fort à faire avec la crise sanitaire du coronavirus et la grogne du personnel hospitalier.
Il est donc trop tôt pour savoir si cette nomination va changer la donne pour l’industrie de la vape en France. On peut penser que le nouveau ministre se montrera plus ouvert en faveur de la cigarette électronique toutefois. Les prochains mois permettront de savoir si la position du gouvernement concernant la vape va s’en trouver modifiée.
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