Depuis quelques semaines maintenant, le Canada fait face à la pandémie liée au coronavirus. Pour essayer de limiter la propagation du virus, le pays a décidé de fermer temporairement les commerces jugés non essentiels à la vie de la province. Or, les boutiques de vape n’ont pas eu l’autorisation d’ouvrir leurs portes malgré la demande de Valérie Gallant, directrice d’une association québécoise pro-vape.
Dès la fin mars, l’Association Canadienne de Vapotage (CVA) avait alerté le gouvernement sur l’importance de maintenir les magasins de vape ouverts pour le 1,1 million de vapoteurs que compte le pays. Mais aujourd’hui le couperet est tombé pour les nombreux adeptes de la vape au Québec, les vapeshops n’ont pas été intégrés à la liste de magasins indispensables à la vie des citoyens. Par conséquent, ils doivent baisser le rideau jusqu’à nouvel ordre.
Pour que les consommateurs puissent se procurer des e-cigarettes, Valérie Gallant a sollicité les petites épiceries de quartier. L’objectif est que ces échoppes servent de relais entre les consommateurs et les vendeurs de e-cigarettes. À l’heure actuelle, seul le groupe Saga a questionné ses franchisés pour connaître leur position sur cette offre mais aucune décision finale n’a encore été actée.
Les vapoteurs victimes de la pandémie à double titre
La grande majorité des pays dans le monde est confrontée au coronavirus. Certains, comme la France ou l’Italie, privilégient la distanciation sociale pour réduire l’impact de l’épidémie sur la population. Cette mesure s’accompagne de la fermeture des magasins jugés non vitaux pour la vie des habitants. Après avoir promulgué la fermeture des boutiques de vape en laissant les bureaux de tabac ouverts, la France et l’Italie sont revenues sur leur décision pour éviter une augmentation du tabagisme.
L’État de New York n’a pas encore pris d’arrêté, mais la fermeture des débits de tabac et des boutiques de vape est expressément demandée par le New York State Academy of Family Physicians (NYSAFP).
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