Alors que la cigarette électronique était dans la tourmente, un communiqué pourrait bien relancer son activité. Publié par l’Académie Nationale de Médecine, ce dernier revendique cette pratique comme aide au sevrage tabagique. Vapoter est donc moins nocif que fumer, ce qui vient confirmer les études scientifiques réalisées sur le sujet.
Pointée du doigt par les autorités sanitaires américaines, la vapoteuse semble définitivement adoptée en France. Ce communiqué souligne d’ailleurs que les allégations sur ses risques tiennent principalement à un détournement de son usage. Il a été démontré que les atteintes pulmonaires supposées liées au vapotage était dues à des e-liquides contenant du THC.
L’Académie met le vapotage en lumière
Grâce à ce communiqué, l’Académie Nationale de Médecine vient quelque peu redorer l’image, tant écornée, de la vape. En France, les réglementations strictes favorisent un usage sans risque de ce dispositif et une vente exclusive aux adultes. L’argument d’incitation au vapotage chez les mineurs, souvent utilisé par les américains, ne tiendrait donc pas dans la métropole.
L’Académie précise que les risques présentés par le vapotage aux Etats-Unis tiennent principalement aux manques de la réglementation outre-Atlantique. En France, le danger de vapoter serait exclu grâce à une surveillance accrue de la production et de la vente de ses produits. Un mésusage qui pousse, malheureusement, certains anciens fumeurs à retourner vers la cigarette. L’Académie entend donc éviter ce revirement de situation après la baisse significative du tabagisme observée en France.
Ce communiqué est également l’occasion de préciser que la vape ne s’adresse qu’aux fumeurs désireux de se sevrer. Si elle présente moins de danger que le tabac, la vapoteuse ne devrait pas être adoptée par les non-fumeurs.
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