Deux nouvelles cigarettes contenant moins de nicotine vont pouvoir être commercialisées aux États-Unis. Il s’agit d’une décision de la FDA dont le nouveau commissaire, Stephen Hahn, a pris son poste depuis quelques semaines seulement.
Selon la Food and Drug Administration, ces cigarettes seraient « appropriées pour la protection de la santé publique ». Elles contiendraient un taux de nicotine compris entre 0,2 et 0,7 mg lorsque les cigarettes classiques en contiennent entre 10 et 14 mg. Elles pourraient ainsi, toujours selon la FDA, « réduire la dépendance à la nicotine chez les fumeurs adultes toxicomanes ». La FDA indique également que ces produits seraient peu susceptibles d’être utilisées par les jeunes pour commencer à fumer.
Une gestion aberrante du dossier des fumeurs américains
Il a déjà été prouvé que ce n’était pas la nicotine qui causait les maladies liées au tabac. Il s’agit en effet des substances comme le goudron qui sont générées par la combustion de ce dernier.
En permettant la vente de cigarettes dotées d’un taux de nicotine moindre, il est évident que les fumeurs ressentiront un manque. Ils devront donc fumer plus de cigarettes, et s’exposer de façon plus importante aux composants mortels qu’elles contiennent pour combattre ce manque.
En outre, l’argument consistant à dire que les jeunes ne seront pas intéressés par ce produit n’est absolument pas prouvé. C’est même le contraire qui pourrait bien se produire. En effet, dans l’esprit de nombreux adultes, c’est encore la nicotine qui est la cause des maladies dues au tabagisme, notamment les cancers. Il est donc fort probable que cela le soit encore plus dans l’esprit des jeunes.
Enfin, on peut se demander pourquoi la FDA n’a aucune crainte quant au fait que ces nouvelles cigarettes poussent les jeunes à se mettre à fumer. Ils risquent justement de le faire car ils pensent qu’elles sont moins nocives. Cette décision pourrait donc avoir des effets dévastateurs sur la santé des Américains.
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