Depuis quelques années, les lois anti-tabac se sont durcies dans le pays. Paris ne fait pas exception à la règle. Depuis le 8 juin 2019, les fumeurs ont interdiction de griller une cigarette dans les 52 parcs et jardins de la ville. Les contrevenants s’exposent à une amende de 38 euros. Mais dans les faits, aucune verbalisation n’a été dressée.
Plus récemment, des écoles pilotes ont accepté de soutenir la Ligue de lutte contre le Cancer avec une initiative originale. Il est désormais interdit de fumer aux abords des 23 établissements scolaires volontaires depuis la rentrée 2019. Cette action a été menée avec l’accord de la ville de Paris.
Il y a quelques jours, les lecteurs du journal « Le parisien » ont été invités à faire des propositions de loi concernant leur ville. L’une des mesures soumises est l’interdiction de fumeur dans les rues parisiennes. Mais qu’en pensent les candidats en lice pour la mairie ?
L’interdiction de fumer dans les rues ne fait pas d’émule auprès des candidats à la mairie de Paris
Pour Anne Hidalgo, l’interdiction actuelle qui implique les jardins et parcs de la ville est une mesure suffisante. De plus, la maire actuelle de la capitale a insisté sur l’importance d’informer sur les méfaits du tabac plutôt que de verbaliser. Pour les représentants de la liste écologiste EELV, la priorité maintenant est de limiter la présence des fumeurs près des écoles, mais il n’est pas d’actualité d’interdire la cigarette dans les rues de Paris.
Cédric Villani souhaite un renforcement des verbalisations pour les fumeurs pris en flagrant délit de jeter des mégots de cigarettes sur la chaussée. Actuellement, cette infraction est passible de 68 euros d’amende. Pour rappel, l’Australie a pris des mesures très dissuasives contre les mégots de cigarette jetés par les conducteurs. L’amende peut atteindre 6 800 euros.
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