Si les critiques vont bon train contre la vape depuis son apparition, certains sont prêts à en encourager son usage. À l’heure actuelle, la cigarette électronique serait l’une des meilleure alternative au tabac. Elle fait d’ailleurs l’objet de toutes les attentions dans les services d’addictologie.
L’unité d’addictologie de l’hôpital lyonnais Saint-Joseph-Saint-Luc entend ainsi lancer une nouvelle étude sur le sujet. Elle lance un appel à candidature pour participer à une étude sur le sevrage tabagique via la vapoteuse. Son objectif sera de démontrer que la vapoteuse peut aussi bien, voire mieux, aider à arrêter de fumer que d’autres substituts nicotiniques.
Une étude en pleine construction
Pour l’heure, l’étude lyonnaise n’a vu le jour que sur papier, s’inscrivant dans l’étude nationale ECSMOKE, et attend encore beaucoup de candidatures. Les critères de participation sont des plus simples puisqu’il faut être majeurs, avoir moins de 70 ans, et être un fumeur régulier. Toute personne fumant au moins 10 cigarettes quotidiennes depuis plus d’un an et étant motivé à se sevrer peut ainsi participer. Rien n’est précisé quant aux personnes ayant déjà tenté plusieurs sevrages auparavant, qui peuvent ainsi rejoindre l’étude.
Les participants recevront tous un kit comprenant une vapoteuse et des e-liquides, certains nicotinés, d’autres sans nicotine. Ils seront ensuite séparés en trois groupe. L’un d’eux recevra un comprimé placebo, le second un comprimé nicotiné, un autre de la varénicline. Après quelques mois de la vape et d’un substitut qui leur sera inconnu, les résultats démontreront quel groupe s’en sort mieux dans le sevrage.
Les chercheurs espèrent, évidemment, observer une meilleure réussite du groupe n’ayant besoin que de la vape pour se sevrer. Cela affirmerait ainsi que ce dispositif se suffit à lui-même et peut remplacer à long terme le tabac. Il faudra ainsi attendre quelques mois, voire années, pour avoir un recul suffisant sur l’usage de la vapoteuse comme moyen de sevrage. Tous les espoirs sont permis, d’autant que cette étude pourrait ainsi redorer l’image de la vape, ternie ces dernières années.
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