Apparues sur le marché il y a quelques années seulement, les cigarettes électroniques connaissent un succès grandissant. On a pourtant peu de recul les concernant et on est loin de tout connaître à leur sujet. Selon Michel Cymes, il s’agit d’un produit vers lequel on peut se tourner si l’on est un fumeur à la recherche d’un moyen pour arrêter le tabac.
Le médecin pense en effet que la vapoteuse est plus performante que les substituts nicotiniques tels que les gommes ou les patchs. Selon une étude britannique des plus sérieuses, elle serait même deux fois plus efficace. Pour arriver à ce constat, des chercheurs ont suivi 886 fumeurs qui avaient consulté pour arrêter de fumer. on leur a proposé de choisir entre les gommes, les patchs et l’e-cigarette comme moyen d’aide au sevrage. Un an plus tard, 18% de ceux qui avaient opté pour la cigarette électronique ne fumaient plus. Parmi ceux qui avaient choisi un autre moyen, on comptait seulement 10% de réussite.
L’étude britannique est-elle fiable ?
Selon Michel Cymes, le fait que l’étude ait été publiée par le très sérieux « New England of Medecine » incite à penser qu’elle est sérieuse. Les participants étaient de plus suivis très régulièrement (un rendez-vous par semaine). Enfin, les effets collatéraux de chacun des modes de sevrage a également été pris en compte. Pour les patchs et les gommes, on a ainsi fréquemment observé des nausées. Et pour la cigarette électronique, des maux de gorge.
Michel Cymes rappelle que, de toute façon, la cigarette classique est le pire des choix. Son caractère cancérigène ne fait en effet plus aucun doute alors que pour la vapoteuse rien n’a été prouvé. Il faut donc ne pas hésiter à l’utiliser lorsque l’on souhaite arrêter de fumer.
Par contre, si l’on est non-fumeur, le médecin déconseille vivement de se mettre à vapoter. Cela peut en effet rendre dépendant à la nicotine puisque les e-liquides en contiennent très souvent. Or, ce n’est évidemment pas le but recherché.
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