Depuis l’essor de la vape, les études sont nombreuses à s’être penchées sur ses bienfaits. La plupart a permis de démontrer l’absence de nocivité de cette alternative. La vape présente 95 % moins de risque pour la santé que le tabac.
Plus récemment, une recherche s’est intéressée à la vape comme moyen de sevrage tabagique. Publiée dans le Journal of Environmental Research andPublic Health, celle-ci semble prometteuse. Elle rapporte ainsi un arrêt total du tabac chez 37 % des participants.
Cette étude, financée par Fontem Ventures, commercialisant le dispositif Blu, est une première. Si, jusqu’alors, la vape était supposée être un moyen de sevrage au tabac, cette étude en apporte la preuve.
La cigarette électronique : un moyen de sevrage avéré
Ses 72 participants ont eu à disposition, durant 90 jours, une vapoteuse de la marque Blu ainsi que différents arômes. Après 3 mois d’utilisation, près de 37 % des fumeurs ont totalement arrêté de fumer.
Les chercheurs ont également observé une diminution significative du nombre de cigarettes fumées quotidiennement, passant de 14,38 à 3,19. De plus, fumant en moyenne 27,87 jours par mois, les participants ne fumaient que 9,22 jours par mois à la fin de l’étude. Au total, 92,1 % des fumeurs de l’étude reconnaissent que la cigarette électronique leur a permis de réduire voire arrêter leur consommation tabagique.
Neil McKeganey, auteur principal de l’étude, se félicite de ces résultats encourageants. Ces derniers s’expliquent notamment par la présence des arômes, préférés aux saveurs gourmandes et fruitées. Les arômes permettent, en effet, de modifier les saveurs durant la consommation, éloignant les fumeurs des saveurs de la cigarette.
Si cette étude est prometteuse, elle présente toutefois quelques défauts, rapportés par Bertrand Dautzenberg, président de l’association Paris sans Tabac. Celle-ci ne comptabilise, par exemple, les arrêts en cours d’étude, qui devraient être considérés comme des échecs.
De plus, le fait que les participants soient payés pour intégrer l’étude apporte un biais qui peut les encourager à se sevrer durant les 90 jours. De là à considérer qu’ils poursuivront cette consommation à la fin de l’étude, cela reste difficile à prédire.
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